Susan Kare, celle qui a rendu l'informatique "humain"https://www.bewaremag.com/susan-kare/
Une main pour déplacer un élément, une poubelle pour jeter des fichiers, un pot de peinture pour colorier, le travail de Susan Kare représente, semblerait-il,
Une main pour déplacer un élément, une poubelle pour jeter des fichiers, un pot de peinture pour colorier, le travail de Susan Kare représente, semblerait-il,
Depuis des décennies, je fais partie de ces gens qui tentent d’alerter sur les terrifiantes possibilités qu’offre l’aveuglement technologique dans lequel nous sommes plongés.
Je croyais que je devais expliquer, informer encore et encore.
Je découvre avec effroi que même ceux qui comprennent ce que je dis n’agissent pas. Voire agissent dans le sens contraire. Les électeurs de Trump, pour la plupart, savent très bien ce qui va arriver. Les artistes défendent Facebook et Spotify. Les politiciens les plus à gauche restent accrochés à X comme leur seule fenêtre sur le monde. Pourtant, ils sont prévenus !
« Depuis hier, plus de 650 étudiants
se sont inscrits sur thefacebook.com,
et j’anticipe que 900 de plus rejoindront
le site d’ici demain. » déclarait Zuckerberg dans le Crimson.
– Mon dieu, si j’étais un dealer
de drogues, je ne pourrais pas donner
des doses gratuites à 650 personnes
en un jour »
The Social Network, 2010
Pour trouver son chemin, et de préférence avec l’itinéraire le plus rapide, nombreuses sont les cartes dans nos poches : Google Maps, Waze, etc. Elles peuvent nous géolocaliser en temps réel, mesurer les distances parcourues, mais aucune d’entre elles n’est capable de représenter les ressentis et les vécus liés à nos déplacements. La contre-cartographie vient rebattre les cartes, et bouscule notre rapport utilitaire à l’espace. Ici, pas question de suivre la supposée objectivité scientifique, on veut représenter le monde tel qu’on le vit pour mieux mettre en avant les problématiques invisibles à l'œil nu : dynamiques raciales, enjeux environnementaux ou même nos propres questionnements intérieurs.
Tracks part à la rencontre de celles et ceux qui spatialisent les enjeux sociétaux et cartographient notre intime. L’artiste canadienne Larissa Fassler dessine les contours des inégalités qu’elle lit dans les espaces publics. Le danseur et performeur Mathias Poisson porte son attention sur le vivant et suit ses sens pour cartographier sa subjectivité. Stéphanie Sagot, quant à elle, œuvre à retranscrire le monde sous un prisme éco-sensible avec des cartes-peintures de paysages.
Un trombone.
Deux trombones.
Trois trombones..?
Fake nudes, détournement des standards de beauté, enrichissement des représentations et des imaginaires, hyper-réalisme… tout devient possible avec les images générées par l’intelligence artificielle. Rendue ultra accessible par des outils tels que MidJourney et DALL-E du géant Open AI, cette évolution technologique fait émerger une question fondamentale sur notre rapport à l’image : va-t-on créer une nouvelle forme de photographie, voire la rendre obsolète ?
Tracks part à la rencontre des photographes qui apprennent à utiliser l’IA avant qu’elle ne les remplace, interrogeant les notions d'art, de réel et de vérité. Véritable outil d’expansion de leurs capacités créatives, elle devient pour certains une intelligence collaboratrice capable de décupler le champ des possibles artistiques. Apprivoiser l'IA est un moyen d’échapper aux contraintes du monde réel, budgétaires ou logistiques. L’image rêvée est-elle vraiment à portée de prompt ?
📸 Arvida Byström : https://www.instagram.com/arvidabystrom
📸 Delphine Diallo : https://www.instagram.com/delphinediallo
📸 Luke Nugent : https://www.instagram.com/lukenugentstudio
00:00 Introduction
00:54 Ceci n’est pas un nude
01:56 Pousser à l’extrême le contrôle de son image
08:03 Explorer sans limites les représentations
13:58 Combiner photo et IA
#ia #photographie #aiphotography #generativeart #arte #culture
https://www.arte.tv/fr/videos/119473-002-A/tracks/
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Parmi les 12-17 ans, plus de 9 sur 10 possèdent un smartphone. Comment font les rares adolescents qui n'en ont pas ? Les relations avec les amis et les parents sont-elles différentes ? Franceinfo a interrogé plusieurs d'entre eux.
Marcello Vitali-Rosati, professeur à l'université de Montréal et titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques, affiche d'emblée la couleur : « Ce livre ne présente (…)
Mai 2026, en France. Un lycéen, un CPE, et une femme sont confrontés à une nouvelle réalité : la reconnaissance faciale. Lorsque les technologies de surveillance envahissent nos vies, que reste-t-il de nos libertés ?
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Notre court-métrage « Dans leurs yeux » met en scène les possibles dérives de la reconnaissance faciale si elle s’installait dans notre quotidien. L’alerte est réelle : la reconnaissance faciale pourrait bientôt arriver en France où le recours aux technologies de surveillance se multiplie.
La reconnaissance faciale menace notre vie privée, accentue les discriminations, porte atteinte à nos libertés fondamentales.
Il suffit d’un seul réglage pour activer la reconnaissance faciale sur certaines caméras. Et il suffit d’une seule loi pour interdire cette technologie.
Alain Damasio, le plus grand auteur de SF français, s'est rendu au sein de la Silicon Valley pour raconter comment les nouvelles technologies façonnent nos vies. Dans « Vallée du Silicium » (édition du Seuil), Damasio parcourt le « centre du monde », celui des GAFAM, pour retracer la genèse de notre dépendance aux nouvelles technologies et réfléchir aux moyens de s’en libérer.
En 2016, on était horrifié par l’épisode dystopique de "Black Mirror" où les gens passent leur temps à se noter les uns les autres. Aujourd’hui, il nous paraît tout naturel de noter un livreur ou de mettre des étoiles à une location. Xavier de la Porte se penche avec le journaliste Vincent Coquaz sur cette tendance à la notation systématique des biens et des personnes.
Si les GAFAMs affirment rendre la vie de leurs utilisateurs plus aisée, ils participent aussi à l'invisibilisation de la partialité technologique, que le bug permet de lever. Dans son Éloge du bug, Marcello Vitali Rosati propose de repenser le numérique, à l'aide du dysfonctionnement.
Dans la suite logique de l'épisode précédent, RealMyop se lance dans un défi audacieux : construire une console de jeu vidéo à l'impact environnemental minime. Pour ce projet ambitieux, il fait appel à l'expertise de Monsieur Bidouille, mais il le confronte à un dilemme inhabituel : se considère-t-il comme un artiste ? Avec l'aide de NaRt, RealMyop entreprend la mission complexe de convaincre Monsieur Bidouille que l'ingénierie peut être tout aussi artistique que créative. Ensemble, ils explorent les intersections entre technologie, esthétique et responsabilité environnementale, repoussant les frontières de l'art et de l'ingénierie. Une aventure épique où la créativité et l'innovation se rencontrent pour façonner un avenir plus durable !
Quinze ans après sa naissance, le Web 2.0, celui des réseaux sociaux, des applis et de la disruption, est en train d'agoniser, sans qu'on sache encore réellement ce qui lui succédera. En cause : l'emmerdification, ou la lente dégradation du capitalisme de plateforme.
Aujourd’hui, RealMyop, passionné de jeux vidéo, se lance dans une enquête approfondie sur l'impact environnemental de l'industrie du jeu. Avec l'aide du Réveilleur, expert en questions environnementales, ils dressent un bilan précis de la situation. De plus, RealMyop discute avec la Développeuse du Dimanche pour explorer les répercussions sociales de cette course effrénée vers la technologie. À travers cette investigation, l'équipe du Vortex plonge au cœur des enjeux complexes liés à notre consommation numérique, offrant des perspectives inédites sur l'intersection entre divertissement, environnement et société moderne.
Elles n'existent pas et pourtant, elles comptent des millions de followers.
« Nous avons perdu la nuit », écrit Bruno Patino, président d’Arte, dans « Submersion ». Dans cet essai, il livre un sombre diagnostic sur nos vies à l’ère numérique.
Il est 22h. Dans la nuit guadeloupéenne bruyante des chants des insectes et autres crapauds – et pour combien de temps encore ? – je sors de ma chambre en tirant un fil de téléphone pour aller le brancher dans le salon. Je fais ça presque tous les soirs, à cet horaire précis, car c’est à moitié prix. Un nouveau chant retentit dans la nuit tropicale, celui-ci plutôt robotique : « Rrrrrrr Sccccrrrrr Tan ! Tan ! Rrrrrrrr Sccccrrrr ». La connexion se fait après quelques secondes interminables et c’est parti, à la vitesse supersonique de 33,6 kilobits par seconde !
L’image de soi, le fitness et la mode sont des éléments essentiels du monde des influenceuses. Pourquoi une telle valorisation de l’apparence ? Faut-il y voir un retour dans les années 1950 ? Et quelles sont les conséquences pour les jeunes femmes qui se comparent en permanence à des figures prétendument parfaites ? À Cologne, dans un lieu parfaitement instagrammable, Bianca Hauda rencontre la psychologue Ines Imdal, spécialiste du sujet.
Depuis une dizaine d’années, Sophia Thiel, la plus célèbre influenceuse fitness d’Allemagne, partage sa vie privée sur les réseaux sociaux, avec ses hauts et ses bas : stress, troubles alimentaires, burnout. Après avoir mis son activité sur pause, elle fait son grand retour et fait part de ses réflexions sur l’obsession maladive du développement personnel.
À mi-chemin entre épanouissement personnel, solitude numérique et espoir d’un monde meilleur : c’est ainsi que Valentina Vapaux, jeune autrice, voit sa génération Z, qu’elle qualifie de "carrément accro aux réseaux sociaux".
"Tout pour mon prince" ou "Ma vie de petite amie au foyer" : voici quelques-uns des titres de vidéos que Malischka publie sur TikTok. Tirée à quatre épingles, on la voit cuisiner, faire le ménage, se pomponner. Dans les commentaires, les critiques fusent : "Elle sort tout droit des années 1950, ou quoi ?". "Twist" rencontre la créatrice de contenu pour évoquer son quotidien et sa vision du féminisme.
Marine Tanguy, Française installée à Londres, a créé l’agence MTArt. Dans son livre, "Visual Detox", elle esquisse des pistes pour échapper à ce flot d’images toxiques. Et suggère d’appliquer un précepte : privilégier les formes artistiques visuellement stimulantes aux contenus narcissiques qui abondent sur les réseaux sociaux.
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Half-Life, Counter-Strike, Portal, Team Fortress, Steam… autant de noms iconiques qui proviennent tous d’un studio légendaire. Valve, c’est l’histoire d’un pari de deux devs qui s’ennuyaient. Ils voulaient juste faire un bon jeu à la base, et ils ont fini par révolutionner toute une industrie.