En 1973, "Soleil vert" de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en... 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?
Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu. Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire... En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire...), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l'homme est le seul responsable. Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ?
Dès 1978, Vivienne Dick lance les premiers pavés révolutionnaires du cinéma No Wave, un courant new-yorkais décidé à s'émanciper des règles et des techniques pour filmer à l'instinct, avec les moyens du bord. L'Irlandaise, qui a trouvé refuge dans les clubs du Lower East Side, filme ses nouvelles rencontres avec les figures tutélaires de la scène punk new yorkaise. Un style est né…
Tout le monde a bien compris Don't Look Up. Tout le monde en a parlé. Pourtant, rien ne semble avoir changé et l'urgence climatique se fait toujours plus pressante. Don't Look Up aurait-il donc échoué ?
La cinquième édition de ce festival a l'objectif de "partager des vécus et des solutions ancrées dans la réalité" pour "permettre à chacun d’avancer à sa manière vers la transition écologique". Entretien avec Simon Rossard, l'un des organisateurs.
En octobre dernier, elle vivait une scène digne de « Don’t Look Up. Déni cosmique » sur le plateau de 28 minutes en essayant d’alerter sur le réchauffement climatique au milieu de boomeurs hilares. Chroniqueuse pour LCP et Arte, journaliste économique et politique pour le média indépendant Blast, l’intrépide Salomé Saqué, 27 ans, répond à notre questionnaire cinéphile.
Au premier trimestre 2022, la plateforme Netflix a enregistré une perte de 200 000 abonnés, entraînant une chute de sa valeur en bourse. L'occasion de revenir sur l'histoire et le modèle économique de la plateforme : comment l'empire Netflix s'est-il constitué ? Quelles sont ses perspectives ?