Les NFT font leur entrée au Centre Pompidou. Et cette première pour un musée français valait bien un bouquet de fleurs pixelisé 💐
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En modernisant le voyage dans le temps, la trilogie culte de Robert Zemeckis a su résister à ses outrages. Les raisons du succès d’une saga à l’exubérance eighties.
C’est un des scénarios les plus refusés de Hollywood : plus de quarante fois ! Aucun producteur ne croyait à ce projet de Robert Zemeckis et Bob Gale, un tandem inventif surnommé "les deux Bob". Pas rancunier, Steven Spielberg, qui leur doit pourtant trois flops, impose le film auprès des studios Universal, Gale signant le script et Zemeckis assurant la réalisation. Le réalisateur des Dents de la mer ne le regrettera pas. En 1985, Retour vers le futur pulvérise le box-office et devient un succès planétaire, conforté par deux suites en 1989 et 1990. Décennie après décennie, la popularité de cette trilogie ne faiblit pas. Pourquoi cette longévité alors que tant de blockbusters sombrent dans l’oubli ? Il est vrai que Retour vers le futur a lifté le genre poussiéreux du voyage dans le temps, grâce à une panoplie aujourd’hui vénérée pour son kitsch eighties : walkman, skate ou voiture de sport trafiquée (la célèbre DeLorean qui slalome du passé au futur). Mixant comédie et science-fiction, le premier volet brasse des thèmes universels comme le rêve américain ou les relations familiales, et se donne pour cadre une banlieue ordinaire, ce qui le rend très accessible. Remplaçant au pied levé l’infortuné Eric Stoltz, pas assez drôle selon les producteurs, Michael J. Fox prête sa bouille clownesque à l’adolescent Marty McFly, propulsé par hasard en 1955. En modifiant le passé, cet antihéros attachant va s’efforcer d’améliorer le présent, à commencer par ses désastreux parents.
La sortie en salles cette semaine d’Avatar 2 la voie de l’eau nous a donné envie de reprendre notre série chromatique dans Blow up, avec donc aujourd’hui, avant le rouge, le vert ou le jaune, la couleur bleue au cinéma. Alors quelles pourraient bien être nos films/scènes bleus préférés de l’Histoire du cinéma ?
Voilà bien une irritation, une frustration qui resurgissent régulièrement : dans l’immense révolution que représente Internet, une révolution qui n’a guère, dans le passé, d’équivalent que dans l'apparition de l’imprimerie au XVe siècle de notre ère, la France, et avec elle l’Europe, ont abandonné aux États-Unis une domination technique, économique et politique que l’arrogance des GAFAM nous rappelle sans relâche.
Non pas que notre continent ait renoncé à peser, dans ce champ, sur le jeu des forces à hauteur planétaire. Mais enfin, si le déséquilibre est aujourd'hui patent, rien, à cet égard, n’était inscrit dans les astres. Et il peut être fécond, pour l’avenir, de comprendre comment, en dépit de brillantes inventions nées sur nos bords, ce déséquilibre a pris forme et comment il s’est imposé, non sans de vastes conséquences politiques, économiques et aussi, surtout peut-être, culturelles.
Voilà cinq ans que la photographie artistique est entrée dans la ville alsacienne grâce au "Strasbourg Art Photography". Une déambulation à travers 24 lieux dans la ville à la découverte de 50 photographes français et étrangers. L'événement est entièrement gratuit jusqu'au 30 novembre.
Dans le continent internet, de nouvelles formes d’histoires apparaissent. Des récits obscurs et terrifiants destinés à faire frémir le lecteur derrière son écran. Le principe est simple : créer un faux témoignage et le diffuser anonymement dans un espace numérique, propice par nature à la viralité qui les répand telles des rumeurs. Bienvenue dans le monde des CreepyPastas !
« Vous n’échapperez pas à l’épreuve de ce dont il n’y aura jamais eu d’expérience, dès lors qu’avec la possibilité de son objet s’est détruite celle de la vivre en personne, – une épreuve que vous n’aurez jamais su nommer, vous ayant défait de vous-même, aux lieux éparpillés de toutes vos défaites passées. Ici – mais c’est ailleurs -, c’est bien de vivre qu’il se sera agi cependant, d’une vie que rien n’atteste que l’image incertaine de son propre effacement. » (Olivier Campa)
De Paris à sa banlieue, entre zone pavillonnaire et zone industrielle, des paysages urbains de grisaille bétonnée à une vie champêtre insoupçonnée qui se glisse, contre toute attente, dans les interstices... Comment la littérature et les hommes s'emparent-ils de ces espaces ?
Rendez-vous avec nos invités qui écrivent la ville :
- Diaty Diallo, autrice de "Deux secondes d'air qui brûle" (Seuil)
- Jean Rolin, prix Joseph Kessel 2021 et auteur du roman "Le ponts de Bezons" (P.O.L) et de "La traversée de Bondoufle"
Dans le cadre d’un article sur le retrogaming et l’archivage des œuvres numériques prévu dans notre Mag #4, nous avons rencontré Laurent Duplouy, chef du service multimédia de la Bibliothèque Nationale de France (BNF). L’occasion de revenir sur la mission, le suivi et les engagements de son équipe. Un travail de fourmi confronté à trois problèmes majeurs : la collecte, la quantité et la pérennité.
Retour sur le jeu Child of Light d'Ubisoft Montréal. Comment ce jeu s'inspire-t-il des contes de fées européens ?
Aujourd'hui on revient sur un des plus gros classiques du Survival Horror : Silent Hill 2.
De Gutenberg au Web, l’écriture littéraire a toujours su se réinventer à partir des ruptures technologiques qui lui sont contemporaines. Mais malgré un lectorat abondant et des liens étroits avec les auteurs et autrices, la littérature numérique peine encore à trouver sa légitimité, que ce soit au sein des maisons d’édition ou dans l’institution scolaire.
D'après ISaackson W. (2015). Les innovateurs. JCLattès. et avec l'aide de Wikipédia.
La bande-son des étés dans les années 1980, kitsch ou novatrice ? Experts, témoins et musiciens reviennent sur l'eldorado italien de la mouvance disco.
Alors que le premier était en vacances à Seattle et le second chez lui en pleine préparation du dîner pour ses enfants, nous avons interrogé James Kent et Johannes Persson pour en savoir plus sur le projet, son approche, son processus, mais aussi la personnalité des deux musiciens qui, là encore, se rejoignent sur bien des points.
Connaissez-vous l’endroit qui fut le plus densément peuplé au monde ? Il s’agit de la Kowloon Walled City de Hong Kong : 33 000 personnes installées sur 2,5 hectares disputés entre chinois et britanniques ! Un bidonville vertical, la mafia chinoise, des communistes, de l’opium, une maison de retraite, des dentistes et Jean-Claude Van Damme. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
Alors que l’appel à jeux de l’Indie Game Contest se termine le 13 juillet, rencontre avec Alexandre Lefebvre, membre d’East Games, l’association des professionnels du jeu vidéo du Grand Est qui reprend, cette année, l’organisation de cette compétition internationale dédiée au jeu vidéo indépendant.
Enfin ! Après avoir teasé pendant des mois, voici enfin la partie 2 de la trilogie sur Mr Robot. Après avoir parlé de la mise en scène et de son unicité, on va voir comment la série parvient à communiquer ses messages à travers ses personnages et son histoire. Mr Robot est un chef d'œuvre mais elle a été longtemps ignoré. Pourquoi Mr Robot a été ignoré ? Voici la deuxième partie qui va tenter de l'expliquer !
L'IA que j'ai testé est MidJourney.
Auteur de l'ouvrage Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? (2013), le sociologue et professeur de sociologie à la Sorbonne Nouvelle — Paris 3, Denis Merklen n'a jamais cessé de s'intéresser aux établissements de lecture publique et à leurs enjeux. Invité du congrès annuel de l'Association des bibliothécaires de France, il a accepté de répondre à nos questions.