2073, le nouveau documentaire d'Asif Kapadia, se paye une bande-annonce orwellienne avec ce mélange entre fiction et documentaire.
Rejoindre un groupe de résistance écologique qui mène des actions de sabotage : voilà ce que nous propose, en substance, Final Fantasy VII (raccourci en FF7). Dans ce jeu vidéo culte de 1997, dont la seconde partie du remake (« Rebirth ») est sortie en février dernier, les joueurs sont propulsés dans un monde technologique dominé par une compagnie industrielle écocidaire et dans un combat pour stopper ses funestes activités. Dans ce récit de science-fiction cyberpunk, les joueurs deviennent des saboteurs, qualifiés de « terroristes » par le pouvoir en place.
Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage.
Cette année, le Prix Carmignac du photojournalisme est consacré au Ghana et aux enjeux écologiques liés à la gestion des déchets électroniques.
Depuis toujours, la musique sert à canaliser les révoltes et faire passer des messages chers au cœur de leurs interprètes, souvent en lien avec des sujets de société propres à leurs époques.
Pendant longtemps, les sujets fédérateurs dans la musique furent le rejet de la guerre, la recherche de la paix, la crise économique, l'absence de futur, la politique ou encore la santé mentale.
Mais un autre sujet majeur de nos sociétés émerge depuis quelque temps, notamment chez les groupes de metal. Il s'agit du sujet de l'écologie.
C'est de ce sujet que j'ai choisi de vous parler aujourd'hui, de ces groupes qui militent en faveur de l'environnement, et de leurs différents projets en lien avec la sauvegarde de nos écosystèmes.
Dans la suite logique de l'épisode précédent, RealMyop se lance dans un défi audacieux : construire une console de jeu vidéo à l'impact environnemental minime. Pour ce projet ambitieux, il fait appel à l'expertise de Monsieur Bidouille, mais il le confronte à un dilemme inhabituel : se considère-t-il comme un artiste ? Avec l'aide de NaRt, RealMyop entreprend la mission complexe de convaincre Monsieur Bidouille que l'ingénierie peut être tout aussi artistique que créative. Ensemble, ils explorent les intersections entre technologie, esthétique et responsabilité environnementale, repoussant les frontières de l'art et de l'ingénierie. Une aventure épique où la créativité et l'innovation se rencontrent pour façonner un avenir plus durable !
Aujourd’hui, RealMyop, passionné de jeux vidéo, se lance dans une enquête approfondie sur l'impact environnemental de l'industrie du jeu. Avec l'aide du Réveilleur, expert en questions environnementales, ils dressent un bilan précis de la situation. De plus, RealMyop discute avec la Développeuse du Dimanche pour explorer les répercussions sociales de cette course effrénée vers la technologie. À travers cette investigation, l'équipe du Vortex plonge au cœur des enjeux complexes liés à notre consommation numérique, offrant des perspectives inédites sur l'intersection entre divertissement, environnement et société moderne.
C’est officiel, l’été 2023 a été le plus chaud jamais mesuré dans le monde. Il a battu presque tous les records. Records de températures, de feux, d’événements extrêmes mais aussi de cynisme et de climato-scepticisme. On aurait pu penser naïvement qu’une fois la catastrophe climatique devenue aussi dramatiquement tangible, les climato-sceptiques allaient reconnaître leur erreur, les gouvernements réagir massivement dans un même élan, les multinationales changer totalement de cap. Bref on aurait pu espérer des réaction à la hauteur de la gravité de la situation… Mais non, pas vraiment ! Pourtant cet été, des millions de personnes ont été frappées par des phénomènes météorologiques extrêmes. Et pendant que tout cela se passait, le monde continuait sa course folle, de nombreux décideurs relativisaient la situation et des climatologues étaient contraints de suspendre leur compte sur les réseaux sociaux après avoir été harcelés par les climato-sceptiques. Alors que s'est-il joué cet été ? Pourquoi les climatosceptiques et discours de l’inaction retrouvent de l’audience ? Comment surmonter ces blocages ?
"La Brûlure", de Maud Gaillard, se vit comme un cri de rage – ou un chant de désespoir – face à la crise climatique inéluctable. Entretien.
Lauréat du Prix Nouvelles écritures, porté par le Festival La Gacilly et Fisheye, Brieuc Weulersse présente « Researth » à la Fisheye Gallery, cet été.
La Ligue de protection pour les oiseaux a publié mardi les résultats d'une grande opération de science participative réalisée avec le Museum national d'histoire naturelle. Le résultat n'a rien de rassurant.
D'ici le milieu du siècle, les étés risquent de s'étendre avec des vagues de chaleur plus longues et plus intenses. Les printemps et les automnes sont amenés à raccourcir, et les hivers pourraient être réduits à quelques semaines.
La tempête hivernale a déjà fait 17 morts aux Etats-Unis. Le froid a continué de perturber le week-end de Noël dans le pays, provoquant l'annulation de milliers de vols. Plusieurs gouverneurs ont déclaré l'état d'urgence.
Lutter contre le changement climatique ne suffira pas à “sauver la planète”. D’ailleurs ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, elle survivra, ce sont plutôt ses habitants qui sont aujourd’hui en grave danger. Or, pour préserver nos conditions de vie sur terre, on ne peut pas se contenter de régler le problème climatique. On en parle encore trop peu mais le changement climatique n’est qu’une seule des 9 limites planétaires à ne pas dépasser. Parmi ces autres équilibres, il y en a un qui est essentiel à notre survie et à celle des autres espèces : le maintien de la biodiversité. Or, aujourd’hui, les experts mondiaux le disent : la course au profit et à la croissance provoque et accélère l'effondrement de la biodiversité. Et ce que l’on ne réalise pas c’est que nous dépendons de la stabilité des écosystèmes naturels et donc de la biodiversité pour tout : respirer un air sain, boire de l’eau potable, nous alimenter, nous habiller, être en bonne santé… La dégradation de la biodiversité a déjà un impact négatif sur plus de la moitié de l’humanité en matière de santé et de cadre de vie. Et plus de la moitié de l’économie mondiale (PIB) repose sur la bonne santé des écosystèmes. Du 7 au 19 décembre s’est tenu un événement crucial pour cela : la COP 15 biodiversité à Montréal. C’est la conférence sur la biodiversité la plus importante depuis 10 ans. Elle a réuni les représentants de 190 pays et s’est lancé avec un objectif : adopter un nouvel accord international pour arrêter la destruction de la nature et donc de nous-mêmes. Je sais bien qu’un événement comme celui-ci ne déchaîne pas les foules et ne fait pas les audiences de la coupe du monde ! Pourtant c’est de notre survie collective qu’il s’agit. De défendre tout ce à quoi nous tenons le plus au monde.
Petite lecture d'un chapitre d'un livre de Climate Fiction... qui ne sera peut-être bientôt plus de la fiction.
Ça y est, la population de la planète a passé en novembre 2022 la barre des 8 milliards d’individus. Dans le même temps, le réchauffement climatique se fait de plus en plus présent un peu partout dans le monde. Face à ce constat, certains commentateurs misent sur une solution par la démographie : faire moins de bébés, c’est moins de gaz à effet de serre, moins de pollution et donc moins de changement climatique. Mais est-ce que cette démonstration tient la route ? La fécondité est-elle un ressort indispensable pour réduire l’empreinte carbone de l’humanité ? 🌎
Frankenstream rencontre les pères fondateurs du stream, ausculte son histoire et sa conquête du monde pour finalement interroger notre aveuglement face à la pollution numérique. Collage d’archives, d’interviews et de data-visualisations, le récit offre une effrayante plongée dans cette technologie, miroir de nos propres excès sur internet.
Ils ne s'attendaient pas à ce résultat. En utilisant une nouvelle méthode pour évaluer le réchauffement climatique, des scientifiques de Météo France et du CNRS ont calculé qu'il pourrait conduire à une hausse de la température moyenne en France hexagonale de 3,8°C en 2100. "Par rapport aux précédentes estimations, cela représente une révision à la hausse jusqu'à 50%", explique Aurélien Ribes, auteur principal de l'étude. Avant de résumer : "Les observations récentes suggèrent que la France s'est réchauffée et va continuer à se réchauffer davantage, et plus vite que ce qu'on pensait jusqu'à maintenant".
En 1973, "Soleil vert" de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en... 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?
Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu. Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire... En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire...), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l'homme est le seul responsable. Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ?
Tout le monde a bien compris Don't Look Up. Tout le monde en a parlé. Pourtant, rien ne semble avoir changé et l'urgence climatique se fait toujours plus pressante. Don't Look Up aurait-il donc échoué ?