Un espace où vous pourrez retrouver des liens vers des articles qui m'ont interpellé, questionné, ou simplement fait rêver. Telle une constellation d'idées, de réflexions sur notre monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
#veille #écologie #social #société #numérique #photographie #jeuxvidéo #cinéma #philosophie #musique #culture #littérature #urbain #santé #psychologie #effondrement #libre #art
Je partage mon temps entre l'accompagnement des citoyens sur les itinéraires du numérique et un travail photographique liant le paysage urbain, le hors champ et le jeu vidéo. Vous pouvez d'ailleurs, retrouver mon carnet de recherches sur mon blog.
Dentelles, cuir, maquillages macabres, crêtes et crucifix… Symptôme de temps difficiles, le goth revient en grande pompe (funèbre)... Mais cette fois avec un vestiaire plus coloré, une communauté plus diverse, et des soirées techno hardcore qui remplacent le goth rock.
Issu, à l’origine, du courant musical post-punk, le mouvement naît à Londres dans les années 70 sur fond de grande instabilité économique. L'arrivée au pouvoir de la très conservatrice Dame de fer, Margaret Thatcher, déclenche l’émergence de cette contre-culture provocatrice et macabre. Qualifiant d’abord un type de musique, le goth se développe rapidement dans d'autres formes d’expressions artistiques comme la mode, la littérature et le cinéma.
Cinq décennies plus tard, face à la montée du nationalisme et du conservatisme, l’engouement pour le goth revient en force à échelle mondiale. Et c’est toujours à Londres, épicentre du mouvement, que l’on assiste à un véritable “goth revival” en tant que sub-culture rebelle et hautement créative. Pour faire le portrait de cette nouvelle génération gothique, Tracks est allé faire la fête au Wraith Club et a rencontré des créatures nocturnes fluides, libres et subversives qui investissent l’esthétique et la portée politique du mouvement.
Dans la famille metalhead, je demande… le t-shirt qui traverse les âges, la collection de CD, les chevelures extravagantes, le mosh pit et autres wall of death.
Des petits concerts jusqu'aux fosses du Hellfest, Corentin Charbonnier — docteur en anthropologie et spécialiste du metal — s'est plongé dans cette communauté qui fait vivre une immense contre-culture, avec ses multiples sous-genres musicaux, ses codes et ses rituels.
🗓 Retrouvez l'exposition « Metal, Diabolus in musica » à la Philharmonie de Paris jusqu'au 29 septembre 2024, et son catalogue publié aux éditions Gründ.
Depuis toujours, la musique sert à canaliser les révoltes et faire passer des messages chers au cœur de leurs interprètes, souvent en lien avec des sujets de société propres à leurs époques.
Pendant longtemps, les sujets fédérateurs dans la musique furent le rejet de la guerre, la recherche de la paix, la crise économique, l'absence de futur, la politique ou encore la santé mentale.
Mais un autre sujet majeur de nos sociétés émerge depuis quelque temps, notamment chez les groupes de metal. Il s'agit du sujet de l'écologie.
C'est de ce sujet que j'ai choisi de vous parler aujourd'hui, de ces groupes qui militent en faveur de l'environnement, et de leurs différents projets en lien avec la sauvegarde de nos écosystèmes.
De tous les arts, la musique est le plus générationnel.
Après Clara, recommandée par William Lacalmontie, je reçoit maintenant Tiffany Lesueur, recommandée par cette première.
En plus de jouer dans le même groupe que Clara - Triste Ambiance - Tiffany est une actrice essentielle de la scène Indie et Alt parisienne. Membre de l’équipe à l'origine du désormais mythique Supersonic, elle en est également la programmatrice. Et comme si ça ne suffisait pas, elle est aussi à l’origine d’un festival dont la réputation ne cesse de grandir : le Post in Paris, qui, comme son nom l’indique, réunit à chaque printemps la crème de la scène Post Rock, et proposer à son public deux jours de musique de Mac qui s’allume.
Avec elle on a évidemment parlé de l’origine de sa passion pour la musique et le Post Rock en particulier, mais aussi de la naissance de sa vocation et de comment elle a décidé de s’engager pour la promotion et la diffusion des musiques qu’elle aime. On a aussi évoqué ses études en biologie et sa fascination pour les fonds marins, de son rejet de Nirvana, de ses craintes pour le droit des femmes et des personnes queer dans le monde, et de pleins d’autres choses.
#Straming #Musique #Arte
Avoir toute la musique du monde dans sa poche, c'est normal aujourd’hui, mais il a fallu plusieurs révolutions y arriver. Le mélomane Sophian Fanen raconte comment nous sommes passés des années CD au streaming, de la rareté à l’accès infini. À travers le mp3, le téléchargement sauvage, l’iPod, puis Deezer et Spotify, il retrace l’histoire de notre écoute au XXIe siècle.
De Louis Couperin à Chassol, de Sly Stone aux maâlemine (maîtres) gnaoua, disposer de toute la musique du monde sur son portable apparaît aujourd'hui comme une évidence. Mais cet accès illimité est pourtant le fruit de la plus grande révolution que le monde de la musique ait connue depuis la fin du XIXe siècle, époque des premiers enregistrements sur disque puis de la naissance de la radio. Depuis un peu plus de vingt ans, une succession d'avancées technologiques doublée de batailles culturelles et commerciales ont amené à la numérisation puis à la mise en ligne du quatrième art, bouleversant sa production, son écoute et sa circulation. En 1999, Napster, un logiciel pionnier, permet d'encoder les chansons et de les télécharger en fichiers sous un nouveau format, le MP3. Une rupture historique, qui ouvre la voie aux échanges informels entre internautes : toute la musique enregistrée devient bientôt disponible gratuitement pour tous, à tout moment, de n'importe où. Incapable de faire face à la déferlante, l'industrie du disque vole en éclats et décide de se retourner contre ses propres clients : devenus des "pirates", ils sont traqués, en France, par l'Hadopi, instance jugée liberticide par ses nombreux détracteurs. Il faudra attendre plus de dix ans et une seconde révolution pour que le paysage retrouve une certaine harmonie : avec les plates-formes Deezer, Spotify ou Soundcloud, le streaming change toute la donne. Désormais, nous louons les services d'un juke-box virtuel infini et ne possédons plus de supports physiques...
De l'illimité à l'insatiable
Ancien journaliste musical à Libération, Sophian Fanen a vécu aux premières loges la transformation numérique de la musique et les bouleversements qu'elle a occasionnés. C'est à la première personne qu'il retrace l'histoire de notre écoute au XXIe siècle, rappelant ainsi que la musique est avant tout affaire de subjectivité et de sensibilité. Entrelaçant son histoire personnelle de mélomane fou et ses analyses pertinentes aux grandes étapes des big bangs successifs, ce cofondateur du média Les jours brosse la peinture d'une époque que l'accès illimité a rendu insatiable. Il consigne plus particulièrement les avantages et les défauts des plates-formes de streaming, dont les playlists formatées par les machines et les algorithmes multiplient les incitations redoutables – quitte à orienter les goûts ? En contrepoint, les témoignages d'acteurs importants du milieu, comme Pascal Nègre, ancien PDG d'Universal Music France, Antoine Monin, directeur général de Spotify France, ou la chanteuse Amaarae, enrichissent un film qui balaie le passé, le présent et le futur – aux mutations imprévisibles – de la musique.
Alors que l'album Random Access Memories fête ses dix ans avec une nouvelle édition, retour sur le lien privilégié de Daft Punk avec le cinéma.
La nouvelle a brisé
Découverte, écoute (en live ou pas), composition et accès : la musique et son industrie n’échapperont pas aux bouleversements technologiques en cours et à venir. Dans le cadre de l’appel à candidatures au Prix Société Ricard Live Music 2019, la Team s’est plongée dans l’avenir de la musique sous la forme d’un exercice de prospective.
La bande-son des étés dans les années 1980, kitsch ou novatrice ? Experts, témoins et musiciens reviennent sur l'eldorado italien de la mouvance disco.
Alors que le premier était en vacances à Seattle et le second chez lui en pleine préparation du dîner pour ses enfants, nous avons interrogé James Kent et Johannes Persson pour en savoir plus sur le projet, son approche, son processus, mais aussi la personnalité des deux musiciens qui, là encore, se rejoignent sur bien des points.