Un espace où vous pourrez retrouver des liens vers des articles qui m'ont interpellé, questionné, ou simplement fait rêver. Telle une constellation d'idées, de réflexions sur notre monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
#veille #écologie #social #société #numérique #photographie #jeuxvidéo #cinéma #philosophie #musique #culture #littérature #urbain #santé #psychologie #effondrement #libre
Je partage mon temps entre l'accompagnement des citoyens sur les itinéraires du numérique et un travail photographique liant le paysage urbain, le hors champ et le jeu vidéo. Vous pouvez d'ailleurs, retrouver mon carnet de recherches sur mon blog.
Bonjour à vous voyageurs du net !
J'ai remarqué depuis quelques temps une multiplication des contenus nostalgiques sur internet, des photos argentiques, looks de vidéo style VHS, vieilles photos des années 2000, espaces liminaux, etc. J'ai également observé de nombreux commentaires de personnes apparemment nostalgiques d'époques qu'elles n'avaient même pas vécu. Alors ça m'a poussé à me poser les questions suivantes : c'est quoi cette nostalgie d'une époque inconnue ? D'où ça vient ? Et surtout qu'est-ce que cet attrait de la nostalgie veut dire de nous ?
J'ai tenté de répondre à ces questions dans cet essai-vidéo, j'espère que ça vous plaira !
L’avenir que dépeignent les œuvres de science-fiction est plutôt sombre. Les utopies positives, les récits d’un monde meilleur ou d’un nouvel âge d’or semblent passés de mode. Pourquoi ? Notre vision désespérée du monde nous aurait-elle fait perdre tout espoir en un avenir meilleur ? Ou faut-il chercher ailleurs les germes de ce désenchantement ?
Je me demande parfois ce que je ferais si j'étais rentière. Si j'avais de l'argent qui tombait tous les mois, quoi qu'il arrive. Est-ce que je travaillerais quand même, ne serait-ce que par besoin de reconnaissance sociale ? Ou est-ce que j'en profiterais pour faire tout autre chose ? Voyager, lire, boire des cafés en terrasse. Difficile de savoir… C'est assez vertigineux d'imaginer un monde où on serait libéré de la peur du chômage.
L'économiste et sociologue Bernard Friot travaille depuis des années sur une théorie du salaire à vie. Il défend l'idée d'un salaire inconditionnel qui permettrait de s'affranchir du chantage à l'emploi. Je me souviens de la claque que ça a été la toute première fois que j'ai rencontré ses travaux. C'était dans son livre “Émanciper le travail” (La Dispute, 2014).. Son salaire à vie se veut très différent dans sa philosophie du revenu universel, qui lui ressemble a priori. Quelle différence entre le revenu universel et le salaire à vie, les gens continueraient- ils à travailler s'ils n'y étaient pas obligés ? Et si on était payé à ne rien faire ?
Références :
Bernard Friot, Emanciper le travail entretien avec Patrick Zech, La Dispute, 2014
Bernard Friot, Prenons le pouvoir sur nos retraites, La Dispute, 2023
L'intelligence artificielle pourrait remplacer 300 millions d'emplois à plein temps.
L'IA vous mettra à la retraite, avant 64 ans.
Le silence, le temps long, ou encore la vue sur l'horizon... ces biens communs sont constitutifs de notre humanité, explique la philosophe Cynthia Fleury. Et il nous faut à tout prix les protéger.
Pour nous soutenir avant que les IA ne nous remplacent définitivement : https://fr.tipeee.com/calmos
Pour cette vidéo, on a eu l'idée de parler du film A.I. Intelligence artificielle (2001) de Steven Spielberg avec ChatGPT et d'ouvrir la conversation à la représentation des intelligences artificielles au cinéma en générale. En est ressorti un échange amusant et parfois émouvant qu'on a eu le plaisir de retranscrire ici avec moult effets visuels.
Après des semaines de teasing, notre épisode de Planète B avec Alain Damasio est enfin sorti. Au programme, se poser la question des modes de résistance et du pouvoir de la littérature pour vivre et lutter. De quoi boucler en beauté notre cycle d’épisodes consacré au thème de la surveillance et des pouvoirs en science-fiction. Dans les prochains épisodes, on repart sur autre chose !
Paradoxalement, alors que l'on parle de plus en plus, on s'écoute de moins en moins, explique Gérald Garutti. Le metteur en scène et philosophe propose une forme de sanctuaire de la parole, de l'écoute, de la contradiction et des liens avec le Centre des Arts de la Parole, inauguré le 13 mars à Aubervilliers.
Grâce à ce qu'il nomme les "7 arts de la parole" - art de la création (le théâtre, le récit, la poésie), art de la transmission (l’éloquence, la conférence), art de l’interaction (le dialogue, le débat)-, il espère resacraliser la parole mise à mal jusque dans les instances de pouvoir. Rencontre.
Le plus terrifiant dans 1984... est une idée philosophique.
Dans cette vidéo on revient sur les traces de Friedrich Wilhelm Nietzsche. Dans la bonne ambiance.
Depuis les quarantaines à répétition du Covid-19, tout le monde connaît désormais le sentiment de solitude. "Pourquoi cela nous déprime-t-il tant d'être seul ?", se demande Jan. Qu'est-ce qui distingue la solitude du fait d'être seul ? Et : la solitude a-t-elle peut-être aussi du bon ?
La duperie de soi ("self-deception") est un phénomène qui altère notre perception de nous-même, et incidemment des autres, avec pour résultat des jugements injustes et ce qui s'ensuit.
Il peut-être utile de s'aviser de son existence.
Nous n’avons jamais été aussi riches collectivement dans l’histoire de l’humanité, et nous ne nous sommes pourtant jamais sentis aussi malheureux. La faute, pour Diane Delaurens, au basculement d’un système de valeurs transcendantales aux valeurs numériques contemporaines. Bonne nouvelle, cependant : il est encore temps de s’en détacher pour réapprendre à se connaître tout en oeuvrant dans l’intérêt de l’ensemble des écosystèmes et de la Terre en général.
Se promener en ville est un art qui détermine une manière particulière de marcher. C'est une question d'allure, de rythme, d'attention divagante au paysage de la matérialité urbaine, de perception des autres, des oeuvres croisées sur son cheminement, de son propre corps.