Histoire croisée de George Orwell et d'Aldous Huxley, les auteurs des deux grands romans d'anticipation, "1984" et "Le meilleur des mondes". Ecrits il y a plus de 70 ans, ces deux romans trouvent un écho extraordinaire dans nos sociétés d'aujourd'hui : faits alternatifs, fake news, ultra-surveillance... Orwell et Huxley semblent avoir imaginé toutes les dérives de nos sociétés.
Alors que sont fêtés ce mois-ci les 5 ans de #Metoo, Le Meilleur des mondes s’interroge sur l’avenir des réseaux sociaux, ces lieux numériques qui ont transformé nos liens sociaux. En quoi ont-ils suivi l’évolution du web ? Sommes-nous entrées dans l’ère de la responsabilisation des plateformes ?
Frédérick Sigrist a choisi de nous parler d'Alien, un film de Ridley Scott sorti en 1979, pour la raison suivante : il est souvent cité comme exemple de la bonne manière de mettre en scène une femme forte à l'écran. Cité par des hommes qui ont souvent des reproches à faire sur la représentation des femmes fortes à l'écran.
En 1973, "Soleil vert" de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en... 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?
Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu. Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire... En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire...), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l'homme est le seul responsable. Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ?
Peu importe les cultures, le deuil est douloureux et difficile à gérer. Ces dernières années, avec l’essor des réseaux sociaux, la question est encore plus épineuse. Que doit-on fait des pages, profils ou blogs des personnes décédées ? Doit-on simplement les supprimer et effacer tous ces souvenirs ? Ou doit-on les conserver ? Et dans ce cas, qui gérera la page d’une personne disparue ?
Un problème complexe dont Boneless Archéologie va nous décrire toutes les difficultés.
Pour les femmes, longtemps interdites de pratiquer le sport, ou à certaines conditions, c’est une incontestable conquête, arrachée de haute lutte à un monde jalousement défendu par les hommes. Mais les armées de femmes rivées aux abdos-fessiers comme les innombrables restreintes qui encadrent encore le sport de haut niveau féminin jettent une lumière crue sur une réalité complexe.
Hier, je réagissais sur le ton de la plaisanterie à la tenue d’une table ronde dont le titre m’a… intrigué. Ce n’est pas vrai, j’ai failli (encore) m’étouffer. La table ronde : « Comment créer des métavers responsables ». Si j’ai adopté de prime abord le ton de la plaisanterie, je ne trouve en réalité pas cela très drôle. Je constate comme beaucoup que le métavers devient progressivement une réalité dans les esprits au fur et à mesure qu’on lui accorde une place croissante dans nos échanges, nos réflexions et surtout, nos investissements (privés ou publics).
Tout le monde a bien compris Don't Look Up. Tout le monde en a parlé. Pourtant, rien ne semble avoir changé et l'urgence climatique se fait toujours plus pressante. Don't Look Up aurait-il donc échoué ?
La chaleur de l’été ne nous fait pas oublier que nous traversons une crise dont les racines sont bien profondes. Pendant que nos forêts crament, que des oligarques jouent aux petits soldats à nos portes, et vu que je n’avais que cela à faire, je lisais quelques auteurs, ceux dont on ne parle que rarement mais qui sont Ô combien indispensables. Tout cela raisonnait si bien que, le temps de digérer un peu à l’ombre, j’ai tissé quelques liens avec mon sujet de prédilection, la surveillance et les ordinateurs. Et puis voilà, paf, le déclic. Dans mes archives, ces mots de Sébastien Broca en 2019 : « inscrire le capitalisme de surveillance dans une histoire plus large ». Mais oui, c’est là dessus qu’il faut insister, bien sûr. On s’y remet.
Lancé il y a un peu plus de dix ans, le réseau social Instagram a conquis la planète. Cette enquête exhaustive décrypte les rouages de son ascension et met en lumière ses effets délétères.
Qu'est-ce que l'éco-anxiété ? Après cet été particulier, êtes-vous plus inquiet ? Comment espérer, comment vivre avec ses angoisses ?
On trouve dans les divers discours sur le climat un grand nombre de lieux communs, mille fois répétés sur tous les tons, qui constituent des fausses pistes. Celles-ci conduisent, volontairement ou pas, à ignorer les vrais enjeux, ou à croire à des pseudo-solutions.
Une éruption volcanique de magnitude 7, susceptible de causer un changement climatique brutal et l’anéantissement de la civilisation humaine, a une chance sur six d’advenir au cours de ce siècle. Et l’humanité n’est pas du tout préparée à un tel phénomène, selon une étude publiée le 17 août dans la revue Nature.
Un fait : 50 % de la population mondiale vit désormais dans les villes.
Conséquences : En tant que plus gros consommateurs d'énergie, les villes sont aujourd'hui responsables d'environ 70 % des émissions de CO2 dans l'atmosphère.
Alors que Berlin émet autant de CO2 que la Croatie, ou la Jordanie, Paris se prépare à vivre sous les 50°, et lance une première grande étude pour imaginer vivre dans les villes de demain, avec le dérèglement climatique.
Agir pour l’environnement, c’est pas juste trier ses déchets ou utiliser des pailles en carton. On a parlé à Kevin Haddock, cofondateur des Éditions Libre, de fausses solutions, d’action directe et de problèmes qu’on a tendance à trop simplifier.
Il y a de cela 8 ans, en Janvier 2014, Google rachetait la société Nest, qui fabriquait des thermostats connectés. Difficile alors d'y voir clair dans la stratégie de la firme qui excellait et exerçait sa domination économique et technologique dans de tout autres secteurs. Pourtant ce rachat scellait une nouvelle triangulation entre un espace privé physique, des usages connectés et une société en capacité d'en analyser et d'en exploiter l'essentiel. Dans mon article "domicile terminal" j'écrivais à l'époque :
La duperie de soi ("self-deception") est un phénomène qui altère notre perception de nous-même, et incidemment des autres, avec pour résultat des jugements injustes et ce qui s'ensuit.
Il peut-être utile de s'aviser de son existence.
Le département de la Meuse détient le record de la consommation d'héroïne en France. Pourquoi tant de trafics et de défonce en zone rurale ? Mehdi Ahoudig a rencontré les stups, le procureur et les jeunes coincés sous l'abribus. Une enquête émouvante et passionnante, prix Europa 2015 du Meilleur documentaire radio européen et Prix Grandes Ondes 2016 du Meilleur documentaire au festival de Brest.
Merci au docteur Dominique Guirlet, à l'éducateur Jean-François Deprais (Centraide de Saint Mihiel), au procureur Yves Le Clair (tribunal de Verdun).
Que se cache-t-il derrière les scénarios pessimistes des climatologues ?
En 2018, le ministère de la Culture a officiellement donné aux bibliothèques le rôle de « favoriser l’inclusion numérique et les actions menées dans le champ social ». Une mission qui, dans la pratique, avait déjà été adoptée par de nombreuses bibliothèques et médiathèques.