Influenceuse : un métier de rêve ? | Twist | ARTEhttps://www.youtube.com/watch?v=UAJ7Za4XZKQ&t=1728
L’image de soi, le fitness et la mode sont des éléments essentiels du monde des influenceuses. Pourquoi une telle valorisation de l’apparence ? Faut-il y voir un retour dans les années 1950 ? Et quelles sont les conséquences pour les jeunes femmes qui se comparent en permanence à des figures prétendument parfaites ? À Cologne, dans un lieu parfaitement instagrammable, Bianca Hauda rencontre la psychologue Ines Imdal, spécialiste du sujet.
Depuis une dizaine d’années, Sophia Thiel, la plus célèbre influenceuse fitness d’Allemagne, partage sa vie privée sur les réseaux sociaux, avec ses hauts et ses bas : stress, troubles alimentaires, burnout. Après avoir mis son activité sur pause, elle fait son grand retour et fait part de ses réflexions sur l’obsession maladive du développement personnel.
À mi-chemin entre épanouissement personnel, solitude numérique et espoir d’un monde meilleur : c’est ainsi que Valentina Vapaux, jeune autrice, voit sa génération Z, qu’elle qualifie de "carrément accro aux réseaux sociaux".
"Tout pour mon prince" ou "Ma vie de petite amie au foyer" : voici quelques-uns des titres de vidéos que Malischka publie sur TikTok. Tirée à quatre épingles, on la voit cuisiner, faire le ménage, se pomponner. Dans les commentaires, les critiques fusent : "Elle sort tout droit des années 1950, ou quoi ?". "Twist" rencontre la créatrice de contenu pour évoquer son quotidien et sa vision du féminisme.
Marine Tanguy, Française installée à Londres, a créé l’agence MTArt. Dans son livre, "Visual Detox", elle esquisse des pistes pour échapper à ce flot d’images toxiques. Et suggère d’appliquer un précepte : privilégier les formes artistiques visuellement stimulantes aux contenus narcissiques qui abondent sur les réseaux sociaux.