Un espace où vous pourrez retrouver des liens vers des articles qui m'ont interpellé, questionné, ou simplement fait rêver. Telle une constellation d'idées, de réflexions sur notre monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
#veille #écologie #social #société #numérique #photographie #jeuxvidéo #cinéma #philosophie #musique #culture #littérature #urbain #santé #psychologie #effondrement #libre
Je partage mon temps entre l'accompagnement des citoyens sur les itinéraires du numérique et un travail photographique liant le paysage urbain, le hors champ et le jeu vidéo. Vous pouvez d'ailleurs, retrouver mon carnet de recherches sur mon blog.
Le poids des années se ressent de moins en moins sur des AAA qui se ressemblent de plus en plus. Va-t-on arriver à un point où les jeux qui ont 20 ans ne se distinguent plus des dernières sorties, ou faut-il reconsidérer les critères de vieillesse ?
Chaque génération invente ses monstres. La nôtre crée les siens sur internet.
Né le 8 juin 2009, dans un concours Photoshop, Slender Man échappe bientôt à son concepteur pour devenir progressivement la création collaborative de ses fans. Greffé de nos peurs collectives, il représente aujourd'hui bien plus qu'un homme long vêtu de noir.
Loin de l’idée que le photographe, médié par son appareil, ne serait jamais en contact avec la matière, l’exposition de la BnF présente une génération d’alchimistes de la chambre noire, qui expérimentent, jusqu'à effacer la mémoire de la pellicule.
Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? Dernier volet : l’État-providence fédéral contrôle le capitalisme américain jusqu’au choc pétrolier de 1973 et la récession, qui entraînent l’élection de l’ultralibéral Ronald Reagan.
À l’aube de la révolution informatique, dans le nouvel eldorado de la Silicon Valley, autour de l’université de Stanford qui associe recherches publique et privée, émerge une génération d’entrepreneurs, dont Bill Gates et Steve Jobs, génies porteurs du "mythe du garage" à l’expansion croissante. Mais déjà se profile une nouvelle révolution technologique, financée par l’État : les autoroutes de l’information et Internet, sur lesquelles surfent des visionnaires bientôt milliardaires, Larry Page et Sergey Brin, pères de Google, ou encore Elon Musk. Si les procès contre les situations de monopole échouent, l’accusé Bill Gates, en quête d’alibi, renoue avec la philanthropie des pionniers. Après le 11-Septembre, la surveillance de la planète, qui s’accélère, ouvre la voie aux supercalculateurs qui génèrent toujours plus de données et de profits. Ultrarapide, cette concentration des richesses sacre les Gafam maîtres du monde. En 2008, après le krach boursier et la crise des subprimes, le Trésor américain sauve Wall Street avec l’argent des contribuables, aux dépens des trois millions de familles qui ont perdu leur maison.
Hors de contrôle
Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? Au fil d’un récit haletant, nourri d’archives d’un capitalisme américain très cinématographique, cette série documentaire révèle la continuité d’une élite qui a toujours su justifier son opulence et éliminer la concurrence, en recyclant habilement la mythologie du pays pour rendre sa domination acceptable. Fondé sur la liberté d’entreprendre et la recherche du profit individuel, mais aussi sur la maîtrise du droit – la loi au service de l'intérêt privé –, le système rend inévitable la concentration exponentielle de la richesse, même si les partisans de la régulation par l’État n'ont cessé de s’opposer à cet ultralibéralisme féroce. De l’alibi philanthropique à la promesse renouvelée du "ruissellement", du mythe du self-made-man à la figure héroïsée du génie visionnaire de la Silicon Valley, ces trois épisodes déroulent un siècle et demi d’un capitalisme devenu hors de contrôle depuis près de quatre décennies, en dépit des conflits et des luttes. Si le mouvement Occupy Wall Street, notamment, a dénoncé l'avidité de ce "1 %" de la population face aux "99 %" qui la subissent, 722 milliardaires et 22 millions de millionnaires en Amérique continuent aujourd’hui d'accroître discrètement leur fortune en payant moins d’impôts que leurs secrétaires, en toute légalité.
Série documentaire (France, 2020, 59mn)
Colonisation martienne, IA, robots, métavers : à quoi sert encore la science-fiction quand elle est rattrapée par les projets fous de la Silicon Valley et les peurs d'un monde sans avenir ? Et pourtant, avec Mars Express, Le Visiteur du Futur, Le Règne Animal ou L'Empire : la SF française au cinéma reprendrait-elle du poil de la bête ?
Une émission écrite et présentée par Benjamin Patinaud
Image : Le Fils de Pub
Montage : Ace Modey
Musique : 2080
Générique : Copain du Web
Production : Kathleen Brun
Miniature : Boidin
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Le drift est plus que jamais ancré dans la culture automobile et représente une de ces parties les plus populaires. Mais pourquoi est-ce que tous ces gens ont décidé d’utiliser le moindre atome qui compose leurs pneus ? Et bien pour le savoir il faut se replonger dans son pays d’origine, le Japon. Alors aujourd’hui je vous raconte l’histoire du drift, de sa naissance à sa popularisation.
Vingt ans après la première bulle du Net et après plus d’une dizaine d’années de techno-culte, ne sommes-nous pas en train de construire une nouvelle contre-culture sur le lit des réseaux sociaux et des technologies ouvertes ?
En France, on a une spécialité : doubler tout le monde. Mais pourquoi ? On vous explique d'où vient la culture de la VF.
Analyse du film interactif Black Mirror Bandersnatch : futur du divertissement et mise en abyme vertigineuse... jusqu'à quel point ? (Planète B, Blast)
Analyse de la BD Frontier de Guillaume Singelin, parue en avril 2023 au Label 619 / Rue de Sèvres.
Le premier film de l'écrivaine Alice Zeniter co-réalisé avec Benoît Volnais, à découvrir le 19 avril, s'attache au parcours d'un homme résigné à ne pas avoir d'enfant mais dont les certitudes sont remises en cause par un test de grossesse positif.
Une ville entre rêve et cauchemar. Du 12 avril au 6 juillet 2023.
Paradoxalement, alors que l'on parle de plus en plus, on s'écoute de moins en moins, explique Gérald Garutti. Le metteur en scène et philosophe propose une forme de sanctuaire de la parole, de l'écoute, de la contradiction et des liens avec le Centre des Arts de la Parole, inauguré le 13 mars à Aubervilliers.
Grâce à ce qu'il nomme les "7 arts de la parole" - art de la création (le théâtre, le récit, la poésie), art de la transmission (l’éloquence, la conférence), art de l’interaction (le dialogue, le débat)-, il espère resacraliser la parole mise à mal jusque dans les instances de pouvoir. Rencontre.
Les NFT font leur entrée au Centre Pompidou. Et cette première pour un musée français valait bien un bouquet de fleurs pixelisé 💐
#nft #artdigital #cultureprime
En modernisant le voyage dans le temps, la trilogie culte de Robert Zemeckis a su résister à ses outrages. Les raisons du succès d’une saga à l’exubérance eighties.
C’est un des scénarios les plus refusés de Hollywood : plus de quarante fois ! Aucun producteur ne croyait à ce projet de Robert Zemeckis et Bob Gale, un tandem inventif surnommé "les deux Bob". Pas rancunier, Steven Spielberg, qui leur doit pourtant trois flops, impose le film auprès des studios Universal, Gale signant le script et Zemeckis assurant la réalisation. Le réalisateur des Dents de la mer ne le regrettera pas. En 1985, Retour vers le futur pulvérise le box-office et devient un succès planétaire, conforté par deux suites en 1989 et 1990. Décennie après décennie, la popularité de cette trilogie ne faiblit pas. Pourquoi cette longévité alors que tant de blockbusters sombrent dans l’oubli ? Il est vrai que Retour vers le futur a lifté le genre poussiéreux du voyage dans le temps, grâce à une panoplie aujourd’hui vénérée pour son kitsch eighties : walkman, skate ou voiture de sport trafiquée (la célèbre DeLorean qui slalome du passé au futur). Mixant comédie et science-fiction, le premier volet brasse des thèmes universels comme le rêve américain ou les relations familiales, et se donne pour cadre une banlieue ordinaire, ce qui le rend très accessible. Remplaçant au pied levé l’infortuné Eric Stoltz, pas assez drôle selon les producteurs, Michael J. Fox prête sa bouille clownesque à l’adolescent Marty McFly, propulsé par hasard en 1955. En modifiant le passé, cet antihéros attachant va s’efforcer d’améliorer le présent, à commencer par ses désastreux parents.
La sortie en salles cette semaine d’Avatar 2 la voie de l’eau nous a donné envie de reprendre notre série chromatique dans Blow up, avec donc aujourd’hui, avant le rouge, le vert ou le jaune, la couleur bleue au cinéma. Alors quelles pourraient bien être nos films/scènes bleus préférés de l’Histoire du cinéma ?
Voilà bien une irritation, une frustration qui resurgissent régulièrement : dans l’immense révolution que représente Internet, une révolution qui n’a guère, dans le passé, d’équivalent que dans l'apparition de l’imprimerie au XVe siècle de notre ère, la France, et avec elle l’Europe, ont abandonné aux États-Unis une domination technique, économique et politique que l’arrogance des GAFAM nous rappelle sans relâche.
Non pas que notre continent ait renoncé à peser, dans ce champ, sur le jeu des forces à hauteur planétaire. Mais enfin, si le déséquilibre est aujourd'hui patent, rien, à cet égard, n’était inscrit dans les astres. Et il peut être fécond, pour l’avenir, de comprendre comment, en dépit de brillantes inventions nées sur nos bords, ce déséquilibre a pris forme et comment il s’est imposé, non sans de vastes conséquences politiques, économiques et aussi, surtout peut-être, culturelles.
Voilà cinq ans que la photographie artistique est entrée dans la ville alsacienne grâce au "Strasbourg Art Photography". Une déambulation à travers 24 lieux dans la ville à la découverte de 50 photographes français et étrangers. L'événement est entièrement gratuit jusqu'au 30 novembre.
Dans le continent internet, de nouvelles formes d’histoires apparaissent. Des récits obscurs et terrifiants destinés à faire frémir le lecteur derrière son écran. Le principe est simple : créer un faux témoignage et le diffuser anonymement dans un espace numérique, propice par nature à la viralité qui les répand telles des rumeurs. Bienvenue dans le monde des CreepyPastas !