Dans la suite logique de l'épisode précédent, RealMyop se lance dans un défi audacieux : construire une console de jeu vidéo à l'impact environnemental minime. Pour ce projet ambitieux, il fait appel à l'expertise de Monsieur Bidouille, mais il le confronte à un dilemme inhabituel : se considère-t-il comme un artiste ? Avec l'aide de NaRt, RealMyop entreprend la mission complexe de convaincre Monsieur Bidouille que l'ingénierie peut être tout aussi artistique que créative. Ensemble, ils explorent les intersections entre technologie, esthétique et responsabilité environnementale, repoussant les frontières de l'art et de l'ingénierie. Une aventure épique où la créativité et l'innovation se rencontrent pour façonner un avenir plus durable !
Quinze ans après sa naissance, le Web 2.0, celui des réseaux sociaux, des applis et de la disruption, est en train d'agoniser, sans qu'on sache encore réellement ce qui lui succédera. En cause : l'emmerdification, ou la lente dégradation du capitalisme de plateforme.
Aujourd’hui, RealMyop, passionné de jeux vidéo, se lance dans une enquête approfondie sur l'impact environnemental de l'industrie du jeu. Avec l'aide du Réveilleur, expert en questions environnementales, ils dressent un bilan précis de la situation. De plus, RealMyop discute avec la Développeuse du Dimanche pour explorer les répercussions sociales de cette course effrénée vers la technologie. À travers cette investigation, l'équipe du Vortex plonge au cœur des enjeux complexes liés à notre consommation numérique, offrant des perspectives inédites sur l'intersection entre divertissement, environnement et société moderne.
Elles n'existent pas et pourtant, elles comptent des millions de followers.
« Nous avons perdu la nuit », écrit Bruno Patino, président d’Arte, dans « Submersion ». Dans cet essai, il livre un sombre diagnostic sur nos vies à l’ère numérique.
Il est 22h. Dans la nuit guadeloupéenne bruyante des chants des insectes et autres crapauds – et pour combien de temps encore ? – je sors de ma chambre en tirant un fil de téléphone pour aller le brancher dans le salon. Je fais ça presque tous les soirs, à cet horaire précis, car c’est à moitié prix. Un nouveau chant retentit dans la nuit tropicale, celui-ci plutôt robotique : « Rrrrrrr Sccccrrrrr Tan ! Tan ! Rrrrrrrr Sccccrrrr ». La connexion se fait après quelques secondes interminables et c’est parti, à la vitesse supersonique de 33,6 kilobits par seconde !
L’image de soi, le fitness et la mode sont des éléments essentiels du monde des influenceuses. Pourquoi une telle valorisation de l’apparence ? Faut-il y voir un retour dans les années 1950 ? Et quelles sont les conséquences pour les jeunes femmes qui se comparent en permanence à des figures prétendument parfaites ? À Cologne, dans un lieu parfaitement instagrammable, Bianca Hauda rencontre la psychologue Ines Imdal, spécialiste du sujet.
Depuis une dizaine d’années, Sophia Thiel, la plus célèbre influenceuse fitness d’Allemagne, partage sa vie privée sur les réseaux sociaux, avec ses hauts et ses bas : stress, troubles alimentaires, burnout. Après avoir mis son activité sur pause, elle fait son grand retour et fait part de ses réflexions sur l’obsession maladive du développement personnel.
À mi-chemin entre épanouissement personnel, solitude numérique et espoir d’un monde meilleur : c’est ainsi que Valentina Vapaux, jeune autrice, voit sa génération Z, qu’elle qualifie de "carrément accro aux réseaux sociaux".
"Tout pour mon prince" ou "Ma vie de petite amie au foyer" : voici quelques-uns des titres de vidéos que Malischka publie sur TikTok. Tirée à quatre épingles, on la voit cuisiner, faire le ménage, se pomponner. Dans les commentaires, les critiques fusent : "Elle sort tout droit des années 1950, ou quoi ?". "Twist" rencontre la créatrice de contenu pour évoquer son quotidien et sa vision du féminisme.
Marine Tanguy, Française installée à Londres, a créé l’agence MTArt. Dans son livre, "Visual Detox", elle esquisse des pistes pour échapper à ce flot d’images toxiques. Et suggère d’appliquer un précepte : privilégier les formes artistiques visuellement stimulantes aux contenus narcissiques qui abondent sur les réseaux sociaux.
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Half-Life, Counter-Strike, Portal, Team Fortress, Steam… autant de noms iconiques qui proviennent tous d’un studio légendaire. Valve, c’est l’histoire d’un pari de deux devs qui s’ennuyaient. Ils voulaient juste faire un bon jeu à la base, et ils ont fini par révolutionner toute une industrie.
Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? Dernier volet : l’État-providence fédéral contrôle le capitalisme américain jusqu’au choc pétrolier de 1973 et la récession, qui entraînent l’élection de l’ultralibéral Ronald Reagan.
À l’aube de la révolution informatique, dans le nouvel eldorado de la Silicon Valley, autour de l’université de Stanford qui associe recherches publique et privée, émerge une génération d’entrepreneurs, dont Bill Gates et Steve Jobs, génies porteurs du "mythe du garage" à l’expansion croissante. Mais déjà se profile une nouvelle révolution technologique, financée par l’État : les autoroutes de l’information et Internet, sur lesquelles surfent des visionnaires bientôt milliardaires, Larry Page et Sergey Brin, pères de Google, ou encore Elon Musk. Si les procès contre les situations de monopole échouent, l’accusé Bill Gates, en quête d’alibi, renoue avec la philanthropie des pionniers. Après le 11-Septembre, la surveillance de la planète, qui s’accélère, ouvre la voie aux supercalculateurs qui génèrent toujours plus de données et de profits. Ultrarapide, cette concentration des richesses sacre les Gafam maîtres du monde. En 2008, après le krach boursier et la crise des subprimes, le Trésor américain sauve Wall Street avec l’argent des contribuables, aux dépens des trois millions de familles qui ont perdu leur maison.
Hors de contrôle
Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? Au fil d’un récit haletant, nourri d’archives d’un capitalisme américain très cinématographique, cette série documentaire révèle la continuité d’une élite qui a toujours su justifier son opulence et éliminer la concurrence, en recyclant habilement la mythologie du pays pour rendre sa domination acceptable. Fondé sur la liberté d’entreprendre et la recherche du profit individuel, mais aussi sur la maîtrise du droit – la loi au service de l'intérêt privé –, le système rend inévitable la concentration exponentielle de la richesse, même si les partisans de la régulation par l’État n'ont cessé de s’opposer à cet ultralibéralisme féroce. De l’alibi philanthropique à la promesse renouvelée du "ruissellement", du mythe du self-made-man à la figure héroïsée du génie visionnaire de la Silicon Valley, ces trois épisodes déroulent un siècle et demi d’un capitalisme devenu hors de contrôle depuis près de quatre décennies, en dépit des conflits et des luttes. Si le mouvement Occupy Wall Street, notamment, a dénoncé l'avidité de ce "1 %" de la population face aux "99 %" qui la subissent, 722 milliardaires et 22 millions de millionnaires en Amérique continuent aujourd’hui d'accroître discrètement leur fortune en payant moins d’impôts que leurs secrétaires, en toute légalité.
Série documentaire (France, 2020, 59mn)
Colonisation martienne, IA, robots, métavers : à quoi sert encore la science-fiction quand elle est rattrapée par les projets fous de la Silicon Valley et les peurs d'un monde sans avenir ? Et pourtant, avec Mars Express, Le Visiteur du Futur, Le Règne Animal ou L'Empire : la SF française au cinéma reprendrait-elle du poil de la bête ?
Une émission écrite et présentée par Benjamin Patinaud
Image : Le Fils de Pub
Montage : Ace Modey
Musique : 2080
Générique : Copain du Web
Production : Kathleen Brun
Miniature : Boidin
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Discours d'introduction de la conférence "IA & éducation", organisée par France Université Numérique, et qui s'est déroulée les 8 et 9 juin 2023 à Pantin.
https://iaconference.education/
Mardi 3 octobre s'ouvre à Paris le procès de plusieurs militants de la gauche radicale dans le cadre de l'affaire dite du « 8 décembre ». Dans le viseur des services de renseignement : l'usage de messageries chiffrées (WhatsApp, Signal, Proton Mail), assimilé à un comportement potentiellement terroriste. Des associations dénoncent une « criminalisation des outils du quotidien ».
Vingt ans après la première bulle du Net et après plus d’une dizaine d’années de techno-culte, ne sommes-nous pas en train de construire une nouvelle contre-culture sur le lit des réseaux sociaux et des technologies ouvertes ?
L'intelligence artificielle pourrait remplacer 300 millions d'emplois à plein temps.
L'IA vous mettra à la retraite, avant 64 ans.
Asma Mhalla, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech, propose les clés d’entrée invisibles de ces nouveaux systèmes pour tenter de répondre à une question simple mais vertigineuse : qui dominera le monde en ce début de XXIème siècle ?
Juriste, comptable, graphiste… Ces métiers existeront-ils encore dans dix ans ? Dans une étude à paraître en juillet, l'OCDE établit que 24% des postes de travail actuels seront remis en cause par la montée en puissance de l'IA.
Pour nous soutenir avant que les IA ne nous remplacent définitivement : https://fr.tipeee.com/calmos
Pour cette vidéo, on a eu l'idée de parler du film A.I. Intelligence artificielle (2001) de Steven Spielberg avec ChatGPT et d'ouvrir la conversation à la représentation des intelligences artificielles au cinéma en générale. En est ressorti un échange amusant et parfois émouvant qu'on a eu le plaisir de retranscrire ici avec moult effets visuels.
Après des semaines de teasing, notre épisode de Planète B avec Alain Damasio est enfin sorti. Au programme, se poser la question des modes de résistance et du pouvoir de la littérature pour vivre et lutter. De quoi boucler en beauté notre cycle d’épisodes consacré au thème de la surveillance et des pouvoirs en science-fiction. Dans les prochains épisodes, on repart sur autre chose !
Des moyens sûrs de communiquer à l'abri de la surveillance ? Évitons l’illusion de la confidentialité absolue et examinons les points forts et limites des applications… PRÉAMBULE Nous avons des adversaires, ils sont nombreux. Depuis la première diffusion de Pretty Good Privacy (PGP) en 1991 par Philip Zimmermann, nombreuses furent les autorités publiques ou...
Après la livraison d'un colis, en sortant d'un restaurant, d'un l'hôtel, d'un train, ou à la suite d'un échange avec le service client de votre opérateur téléphonique, une même demande : noter. Sur une échelle de 0 à 10, agrémentée de couleurs, ou en attribuant de petites étoiles, jolies et ludiques. Une action simple, mécanique et indolore pour le noteur. Mais derrière ce geste anodin se cache un système de management brutal, opéré directement par le client, à son insu. Plus inquiétant encore : sans le savoir, nous sommes tous notés, pour nourrir les algorithmes de sociétés opaques qui affirment réussir à prévenir l'avenir. Le film questionne cette invasion des systèmes de notation, les conséquences de cette pratique dans nos réalités individuelles et pour nos libertés collectives.